Les sept principes fondateurs de l’agilité


1.    Anticipation pour réduire l’incertitude 

L’environnement de l’entreprise est caractérisé par une accentuation des turbulences et des discontinuités (entrée sur les marchés de nouveaux concurrents, appariation de nouvelles technologies, nouvelles méthodes de conception et de fabrication, contraintes législatives, etc.). L’entreprise et son environnement évolue rapidement du fait de l’émergence de la société d’information.  L’entreprise subit de nombreuses influences, tant des fournisseurs et des clients que tous les acteurs de son environnement : Etat, technologie, norme, etc. Par exemple, un changement technologique a un impacte sur la durée de vie ainsi que la performance de produit, l’incertitude économique se traduit par une croissance incertaine, des risques d’inflation, etc.

Face à ces turbulences, la planification des entreprises change. En effet, durant les Trente Glorieuses, il était toujours possible de raisonner en Business Plan réaliste qui se réalisera sans rencontrer de grandes ruptures. Aujourd’hui, les entreprises doivent prendre des décisions plus rapidement et doivent réduire le temps de retour sur investissement.  Cela peut se faire par l’apparition de stratégie d’alliance, de développement de synergies entre  les activités récentes autour de compétences clés par exemple. Ainsi, l’anticipation correspond à un besoin de flexibilité d’adaptabilité et de rapidité de réflexion.

Nous constatons que les niveaux hiérarchiques ont diminué et donc cela donne plus d’autonomie à ses acteurs internes. Ainsi, ce n’est pas le chef qui est seul responsable de la capacité d’anticiper mais toute l’équipe.

L’agilité se traduit dans l’entreprise :
-       Au niveau stratégique par la mise en place d’un système de veille orientée sur les ruptures les plus probables repérées grâce à des études prospectives régulières. La fréquence d’études prospectives dépend de la durée du cycle de vie des produits. Plus le cycle est log, plus la prospective est rare.
-       Au niveau opérationnel par l’adoption d’une attitude en connaissance des causes , mais surtout en connaissance des conséquences

2.    Coopération pour vivre en réseau

On constate la recentralisation sur le cœur du métier, c’est-à-dire une spécialisation d’une part et l’externalisation d’autre part.  il en découle plusieurs conséquences positive de ce recentrage tel que la réduction du risque systémique, car il y a un secteur en moins à surveiller, l’augmentation de l’expertise et développement d’une image de compétence. Cependant, cela pousse à l’externalisation probable dans des pays à bas couts.

Cependant, il est nécessaire de créer un cadre de confiance dans la mesure où nul ne maitrise son produit dans sa totalité. Ainsi, il est nécessaire de développer des relations partenariales. L’utilisation des NTIC développe le fonctionnement collaboratif  entre acteurs économiques comme à l’intérieur des organisations. L’émergence de la société d’information ainsi que la complexité croissante des systèmes humains, chacun peut influencer le système tout en étant conscient que les individus maitrisent qu’une partie.

3.    Innovation

La montée de l’individualité dans notre société bouleverse notre manière de produire et de consommer, même en marketing où on passe d’une logique de « one to many » à une logique de « one to one ». Ainsi, il est nécessaire d’innover afin de se démarquer des autres concurrents, et de séduire des clients plus exigeants. Cela provoque la mise en place d’une société de la nouveauté au lieu de la société de consommation.  La plupart des produits ou services que nous consommons sont complexes puisqu’ils font appels à différents matériaux et technologies.  Face à cette croissance de la complexité et la volonté de spécialiser davantage, l’entreprise ne peut plus être multi-compétente.  Il faut ainsi anticiper les évolutions techniques, coopérer avec des spécialistes, développer une culture client forte.

4.    Distancer les concurrents

Les entreprises doivent jouer sur la valeur comme sur les coûts.  Il faut davantage coopérer avec les clients. En effet, les clients sont passés d’une logique de masse consommant de manière unique à une logique de différenciation consommant de manière différenciée. L’innovation est donc nécessaire. Le but est de satisfaire le mieux possible les clients.

5.    Concevoir une offre globale

Pour concevoir une offre globale, il faut rester en contact de son marché afin de développer des solutions. Pour cela, il faut améliorer les moyens de communications et l’évolution de l’offre. Au niveau des moyens, ce sont les NTIC. Par rapport l’offre, le client passe d’une position de dépendance à une position de domination de l’offre. Dans ce cas, le levier principal est de travailler tous les services autour d’un produit, sur l’image et sur la relation entre le client et l’entreprise.

6.    Réduction de la complexité : s’organiser par pôle à l’échelle humaine

Nous avons déjà insisté sur la complexité du système. Mais, nous observons que la complexité que nous observer n’est qu’un partie de la réelle complexité. Une des solutions proposées est de rassembler toutes les compétences imaginatives et évolutives partageant un même but. L’entreprise s’exprime comme un ensemble multiple d’entités à échelle humaine.

7.    Culture du changement

Il faut intégrer une culture de changement dans notre organisation. Cependant, il est difficile de gérer le changement car il cela évolue tout le temps. On ne peut pas arrêter le monde pour prendre un recul, il faut suivre en même temps. La culture du changement doit remplacer le management du changement car nous n’avons plus le temps. Il faut donc changer le management plutôt que manager le changement!!!

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